L’espaï est une association qui promeut des projets artistiques engagés, joyeux et accessibles. Créée en 2007, elle est gérée par un trio de bénévoles, Céline Curvers, Colline Etienne et Géraldine Harckman.

Diplômée en danse classique, Céline Curvers se forme à la danse contemporaine entre autres auprès de Laura Girotto, Karin Vyncke, Julie Bougard, Angélique Wilkie. Elle participe aux cinq premières créations de la Cie D’ici P. (Fré Werbrouck) en tant que danseuse. En 2006, elle quitte la scène pour d’autres projets et devient assistante de Julie Bougard et de la Cie Giolisu. Au sein de cette même compagnie, elle entame une étroite collaboration avec la danseuse Lisa da Boit. Ensemble, elles chorégraphient le spectacle « Il Dolce Domani » et le solo « Ferocia ». « Il Dolce Domani » est primé « Meilleur spectacle de danse de la saison 2014/15 » par le Prix de la Critique.

En 2007, elle crée l’asbl l’espaï d’abord en duo avec la plasticienne Géraldine Harckman puis en trio avec Colline Etienne. Ensemble, elles y animent des ateliers de danse-peinture pour des enfants et des adultes amateurs et organisent le festival « Danse avec les Foules » dans l’espace public, en partenariat avec le Centre Lorca. En plein confinement, elle est invitée par la Cie Jacques Bana Yanga à l’Institut Français de Kinshasa. Depuis lors, elle collabore étroitement avec ladite compagnie pour laquelle elle chorégraphie un quatuor « Sous la Terre, le Soleil » présenté lors du festival Me.Ya.Be en avril 2022. Parallèlement à ce projet de création, elle élabore un projet de formation continue pour des danseurs professionnels de RDC. En 2021, avec Colline Etienne, elles réalisent « Solstice » en collaboration avec la plasticienne Nina Cosco et le vidéaste Cédric Castus.

Elle est actuellement en 3^ème et dernière année de la formation en Technique Alexander. Depuis 25 ans, elle est pédagogue en danse contemporaine auprès de danseurs amateurs et professionnels.

Colline Etienne est née dans les Ardennes belges en 1983, entourée d’un grand jardin, de grands arbres et de grands frères. Ses rêves d’enfance la destinaient à soigner le corps. Pourtant, sur un coup de tête et avec curiosité pour la création, elle intègre les Beaux-Arts de Bruxelles, en dessin ; elle est tout de suite sous le charme de l’enseignement artistique, du dessin d’après modèle et du foisonnement de la ville. Pour éprouver encore cette sensation d’ouverture que lui donne l’art, elle s’engouffre dans sa nouvelle passion et arrive à SEAD, école de danse contemporaine à Salzbourg.

Elle a été interprète pour Oleg Soulimenko, Ana Stegnar, Céline Curvers et Renan Martins. Elle sera cet hiver, à nouveau sur le plateau pour la prochaine création de Renan Martins, Diamonds, première à la Tanz Biennale d’Heidelberg. En 2022, elle rejoint également le projet ENSEMBLE initié par la chorégraphe Pascale Gille, groupe de recherche autour de l’oeuvre de Lisa Nelson et du Tuning Score, en vue d’en déplier son potentiel esthétique.

En tant que chorégraphe, elle a développé un premier projet Birdy pendant 5 ans, lui donnant tantôt la forme d’un solo, d’une pièce de groupe, d’une vidéo ou finalement d’un duo : Birdy - Back On Earth (coproduit par la FWB - service de la danse). Elle fonde sa compagnie Alakshak en 2014. Elle est également assistante pour Fanny Brouyaux, Peter Savel et pour Renan Martins d’abord sur son solo ‘Saturno A festo’ et pour ‘No tears left to cry’, création au StadtTheater de Heidelberg, première en Octobre 21. En 2012,  elle a travaillé le mouvement sur le projet théâtre ‘Ce qui restera’ de la Cie What’sUp.

En 2018, elle entame une recherche chorégraphique autour de la violence, en mêlant l’écriture, le dessin et la danse soutenue par la FWB – service de la danse et Charleroi-danse. Elle a présenté le fruit de son travail dans un duo, Bones fin 2020 et travaille à finaliser une vidéo basée sur ce duo.

En plus de son travail de création, Colline travaille à la médiation, à la transmission et à ouvrir les corps via la danse, l’art et la culture. C’est sa manière d’être investie dans le monde d’aujourd’hui. Elle donne des ateliers danse ou mêlant le mouvement à la peinture et au dessin pour différents lieux culturels en Belgique, souvent directement dans les classes d’école. Elle travaille au sein de l’association l’espaï depuis 2009, où elle y coordonne les projets éducatifs et où elle tente, teste et met en place des projets, comme l’organisation d’un festival de danse, d’une comptabilité pour les impôts ou d’un envoi de newsletter. En 2018-2022, elle travaille pour la FWB (Fédération Wallonie Bruxelles) à la réforme de l’enseignement en Wallonie pour outiller les enseignants à inclure plus d’art et de culture dès le plus jeune âge dans les classes.

Géraldine Harckman est peintre, formée entre 1998 et 2004 à l’Académie des Beaux-arts de Bruxelles puis à la Cambre et enfin à l’Erg. Elle expose entre autre à la Balsamine, à l’Escale du Nord, au Marni, à la galerie de l’ambassade du Brésil, à la maison médicale de la chaussée de Boondael dans le cadre d’expositions solo. 

Depuis 2006, elle a une pratique de danse contemporaine, en parallèle de son travail de peinture, discipline à laquelle elle s’est formée à travers des cours amateurs et professionnels à la Raffinerie et au studio Hybrid. Elle a participé a différents projets notamment « Un tour d’horizon » de Kelly Schacht, « Laisse-moi te venir » de Dominique Thirion. Depuis la performance « Sans titre avec tabouret », elle travaille avec Karin Vyncke dans des projets qui allient amateurs et professionnels, jeunes et vieux… dont « LAT-performance » et “Caravan Plus”. Depuis 2016, elle est chargée de cours pour l’atelier de peinture adulte à l’école d’art d’Uccle.  

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